De très nombreuses recherches ont montré que les personnes en bonne santé ont généralement une composition du microbiome plus diversifiée que celles qui souffrent de maladies chroniques telles que la polyarthrite rhumatoïde, les maladies cardiovasculaires, la démence d’Alzheimer et même la dépression. Alors, qu’est-ce qui est arrivé en premier, une perte de diversité ou l’état pathologique ? L’œuf ou la poule ? Les recherches futures permettront sans doute d’éclaircir ce point (la recherche sur le microbiome n’en est qu’à ses débuts), mais nous savons que la promotion d’un microbiome plus diversifié peut contribuer à améliorer l’intégrité de la paroi intestinale et à réduire l’inflammation, ce qui permet de prévenir l’exacerbation de ces maladies, de réduire les symptômes et d’améliorer la qualité de vie globale.

Alors, quelle est la clé pour construire un microbiome diversifié ? Les plantes. Plutôt que de rappeler les principes scientifiques exposés dans mon livre The Proof is in the Plants, voici mon protocole pour améliorer la diversité de votre microbiome et votre santé.

Le protocole

1 – Adoptez un régime alimentaire comprenant une grande variété de plantes.

Idéalement, vous devez viser au moins 30 plantes uniques par semaine, un nombre qui, selon le projet Gut Microbiome Project, est en corrélation avec une bonne diversité du microbiome. Personnellement, je suggère de viser 40 plantes uniques par semaine, ce qui laisse de la place pour 10 herbes et épices par semaine. Les herbes et les épices sont riches en polyphénols, qui, avec les fibres prébiotiques et l’amidon résistant, servent également de nourriture aux bactéries de votre gros intestin. Pour vous aider, je vous suggère de télécharger mon guide gratuit intitulé « Tracking your progress ». Il comprend un modèle permettant de suivre le nombre de plantes uniques que vous consommez par semaine.

Remarque : si vous passez d’un régime pauvre en fibres à un régime pauvre en plantes, je vous suggère de consommer jusqu’à 40 plantes uniques sur une période de 2 à 3 mois. Cela laissera le temps à votre microbiome de s’adapter. Si vous augmentez votre consommation de fibres trop rapidement, vous risquez de ressentir des ballonnements et un inconfort abdominal. Il ne s’agit pas d’un signe que votre organisme n’est pas adapté à ces aliments, mais plutôt d’un signe que votre microbiome est un peu faible et qu’il a besoin de temps pour se renforcer (un régime pauvre en fibres, riche en graisses saturées et/ou des antécédents d’utilisation d’antibiotiques sont des facteurs qui contribuent à cette situation). De la même manière que vous ne vous rendriez pas dans une salle de sport sans aucune expérience pour soulever le poids le plus lourd, vous devez exposer progressivement votre système digestif à une plus grande diversité de plantes au fil du temps et il se renforcera (sans l’inconfort). Il s’adapte, tout comme nos muscles.

2 – Pensez aux aliments fermentés !

Nous savons que les aliments fermentés sont incroyables pour favoriser la diversité du microbiome. En fait, ils pourraient même être mieux tolérés par les personnes dont le système digestif est très faible. Une étude récente de l’Université de Stanford a révélé que 10 semaines de consommation quotidienne d’aliments fermentés (6 portions par jour) amélioraient significativement la diversité du microbiome et réduisaient l’inflammation.

3 – Allez-y doucement avec les aliments ultra-transformés et les aliments d’origine animale…

Riches en graisses saturées comme les morceaux de viande gras et les produits laitiers non fermentés entiers. Ces aliments ne sont pas utiles lorsqu’il s’agit de construire un microbiome sain.

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Source : The Proof Blog 

Traduction : Annuaire médecine 

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